Et si vous adoptiez l’éducation positive ?

La CNV apporte des clés de compréhension de notre fonctionnement d’être humain. Elle amène à la conscience des besoins fondamentaux humains et invite à leur prise en compte dans les relations et dans les modes de fonctionnement des structure à toutes les échelles : pour soi-même, dans la famille, à l’école, dans notre pays et sur la planète.

Elle offre un changement de regard sur les émotions et les comportements et donne des moyens concrets pour les accueillir, permettant ainsi aux parents et professionnels de l’éducation de favoriser le bien-être et l’épanouissement des enfants, tout en prenant soin d’eux-mêmes et en sachant poser leurs limites.

Etre parent c’est passionnant et aussi confrontant et fatigant. Prendre soin de soi est essentiel pour pouvoir garder la disponibilité pour offrir cette qualité de relation aux enfants/jeunes. L’autoempathie est une manière de prendre soin de soi.

Se poser la question régulièrement : « comment je me sens ? De quoi cela parle d’important pour moi ? Et comment je peux en prendre soin ? » cela permet d’éviter d’en arriver à la « goutte d’eau qui fait déborder le vase » et où nos paroles, voire nos gestes, ne sont pas en accord avec nos intentions éducatives.

Le concept de parentalité positive apparaît originellement dans la littérature dans les années 1920, introduit sous le terme de « positive discipline parenting ». Jane Nelsen1, qui développe et popularise la notion, va identifier quatre parenting styles parmi lesquels le positive parenting, qu’elle définit comme une parentalité « à la fois douce et ferme ». Parallèlement, les États-Unis s’éloignent de la pensée psychanalytique et développent la psychologie scientifique, basée sur l’observation des comportements et de leur fonctionnement.

Dans les années 60, les travaux menés à l’Oregon Social Learning Center sur les problèmes de comportement chez les enfants donnent naissance au premier programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) : le Parent Management Training Oregon2. Plusieurs autres suivront. On retrouve régulièrement dans ces programmes le terme de parentalité positive, en référence au fait que ces programmes se basent sur la théorie comportementale du renforcement positif, pour encourager les comportements positifs, et obtenir un résultat positif : un meilleur comportement des enfants, et in fine, des relations familiales plus harmonieuses.

Il n’existe pas de mode d’emploi pour mettre en place une éducation positive. Chaque parent et chaque enfant est unique. Lorsque vous ne savez plus comment intervenir, nous vous conseillons de miser sur la connexion avec vos enfants. En les éduquant avec respect et empathie, vous leur montrez aussi comment agir avec autrui. Alors, que souhaitez-vous inculquer à vos enfants? Vos interventions façonneront l’adulte qu’il deviendra.

Soyez indulgent et patient avec vous-même. À force de naviguer à travers les différents concepts de l’éducation positive, vous deviendrez plus confiant et compétent. Donnez-vous le temps de créer une parentalité à votre image, et surtout, prenez soin de vous à travers le processus. Pratiquez le lâcher-prise et embrassez la beauté de l’imperfection, car c’est là que se trouvent les véritables moments de croissance avec vos enfants.

N’hésitez pas à vous entourer de personnes bienveillantes qui vous soutiennent dans votre parcours parental. Profiter du soutien d’une intervenante de confiance peut aussi être un excellent moyen de se faire accompagner pour vivre des réussites.

La discipline positive est une démarche collaborative, respectueuse de l’enfant et de ceux que certains nomment ses besoins impérieux, respectueuse tout autant de l’adulte et de ses contraintes. Elle passe par l’encouragement. Cela permet à l’enfant de pré-expérimenter la réussite de ses objectifs, tout en acceptant certaines limites, garant d’un cadre sécure et propice à l’expression de son ressenti, de ses émotions.

La discipline positive est donc une promotion de l’altérité. L’enfant et l’adulte sont dans une collaboration. L’enfant veut grandir et ressent ce que Bandura nommait le sentiment d’efficacité personnelle. Si la relation est horizontale, en termes de respect et de bienveillance, elle reste verticale dans les compétences et dans les comportements.

La discipline positive rappelle qu’un enfant a besoin de règles, de limites et de cadre, et qu’à l’intérieur de ce dernier, sécurisant et propice aux apprentissages, il est primordial d’être bienveillant avec l’enfant, de l’encourager. La discipline positive se réclame d’un juste équilibre entre trop d’autorité et pas assez

L’éducation positive trouve ses racines dans les travaux d’Alfred Adler, un psychologue autrichien né en 1870. Ses idées, développées à la fin des années 1900, constituent le courant fondateur de l’éducation positive actuelle. Isabelle Filliozat, une psychothérapeute française, a également contribué à la pensée de l’éducation positive en mettant en avant des concepts tels que l’empathie dans le cadre de la parentalité positive. Cependant, il est important de noter que des critiques ont émergé, notamment de la part de certains experts qui soulignent un manque de fondements scientifiques solides dans le discours éducatif de certains défenseurs de l’éducation positive.

L’éducation positive est un accompagnement des enfants basé sur la non-violence, l’écoute et le respect des besoins de chacun. Elle se caractérise par plusieurs principes, tels que le respect du développement et de la maturité individuelle de chaque enfant, l’encouragement plutôt que la punition, et l’enseignement de l’amour des règles plutôt que leur imposition par la peur ou la force. Fondée sur l’écoute des besoins et des sentiments de l’enfant, elle rejette les méthodes punitives telles que les fessées, les ordres, et les punitions. L’éducation positive vise également à développer l’autonomie de l’enfant et à favoriser son épanouissement.

L’approche de l’éducation positive repose sur les travaux d’Alfred Adler, un psychologue autrichien du début du 20e siècle, et elle a évolué au fil du temps avec des contributions telles que celles d’Isabelle Filliozat, une psychothérapeute française.

Les clés de l’éducation positive comprennent les principes suivants :

• Écoute active : Une communication ouverte et empathique favorise une compréhension mutuelle entre parents et enfants.
• Encouragement plutôt que punition : L’accent est mis sur l’encouragement positif plutôt que sur les sanctions, favorisant ainsi un apprentissage constructif.
• Respect du rythme de chaque enfant : Reconnaître et respecter le développement individuel et la maturité de chaque enfant est essentiel.
• Épanouissement de l’autonomie : Encourager l’autonomie et la responsabilité chez l’enfant contribue à son épanouissement.
• Amour des règles : Plutôt que d’imposer des règles par la peur, l’objectif est d’enseigner à l’enfant à les aimer, ce qui facilite une meilleure compréhension des normes et des limites.

L’éducation positive utilise divers outils pour promouvoir un environnement éducatif bienveillant. Voici quelques-uns de ces outils :

• Boîte à outils d’éducation positive : Une compilation de ressources et d’approches pour appliquer les principes de l’éducation positive dans la vie quotidienne.
• Outils pour pratiquer l’éducation positive : Des ressources variées, probablement incluant des conseils, exercices et stratégies pratiques pour mettre en œuvre une éducation positive.
• Outils de parentalité positive : Une collection d’approches favorisant une parentalité bienveillante et constructive.
• Boîte à outils pour une éducation positive : Une ressource qui offre probablement des conseils et des méthodes pour intégrer l’éducation positive dans l’éducation des enfants.
• Outils d’éducation bienveillante : Des propositions concrètes pour éduquer sans recourir à la violence physique ou morale, encourageant une approche bienveillante.
• Outils de Discipline Positive : Des méthodes spécifiques pour appliquer la Discipline Positive en famille, mettant l’accent sur la connexion et l’erreur comme moyen d’apprentissage.